L'OPTIMISTE et MASHA de BENJAMIN ABBÉ : DEUX ŒUVRES EN PREMIÈRE MONDIALE ! Parvis des Fiz à PASSY, 20 Mars 2016
QUESTIONS AU COMPOSITEUR... Comment t'es venu l'idée du concerto? Pourquoi l'avoir appelé "L'Optimiste"? « Je me souviens de cet après-midi. Un moment partagé seul avec mon violon, laissant libre cours à l’improvisation. Les thèmes principaux sont apparus, il fallait que je les note, que je les étoffe. C’est tout d’abord un duo pour deux violons qui est né, correspondant au premier mouvement du concerto actuel. Mais il m’était difficile d’en rester là. Les idées d’arrangement m’envahissaient jours et nuits. Le duo s’est petit à petit transformé en concerto pour violon et orchestre. Je suis de nature optimiste mais étrangement ce sont plutôt les sonorités tristes, poignantes voire torturées qui me touchent, qui m’interpellent. Ce sont, je pense, ces sonorités qui sont ressorties sur le papier et la beauté qui émane de ces sombres mélodies. L’Optimiste, c’est voir la beauté de chaque situation, même la plus dure, la plus puissante, la plus douloureuse et d’en tirer du positif. Qui n’a jamais contemplé une nature déchainée, ou ressenti cette force incroyable qui se dévoile quand tout va mal ? » Qui est Masha? Que raconte ce poème symphonique? "Masha est une femme que j’admire. Son histoire raconte qu’en chacun de nous sommeille un « passager noir », une partie sombre de notre propre existence ou de notre propre personnalité, que nous avons le choix de percevoir comme une faiblesse ou comme une force. Dans ce poème, Masha se bat contre ce passager noir, avant de comprendre que ce n’est pas un ennemi mais bien une partie d’elle-même, dont elle peut tirer une force extraordinairement positive. L’écriture de Masha, bien qu’étant une œuvre classique, s’inspire du style « pop », notamment avec une présence soutenue des basses. Contrastant avec les basses, trois voix solistes semblent flotter au-dessus l’orchestre. Ces trois narrateurs nous content l’aventure de Masha, avec la particularité et la beauté des sonorités de la langue russe. Cependant, le poème est raconté par les contrastes musicaux plus que par les mots. A chacun donc de s’imprégner et d’entendre sa propre version de l’histoire..." Thônes 290 chanteurs et 70 musiciens ont interprété Skaanza, une œuvre populaire et contemporaineUne semaine après la clôture des Vocales, Skaanza, nouvel opus dogorien a été interprété au gymnase des Perrasses.
Le gymnase a été entièrement aménagé pour l’occasion. Skaanza sous la direction de Martial RenardSous l’œil attentif et émus du compositeur Étienne Perruchon, 290 chanteurs de Cantathônes, du Chœur maîtrisien du Val de Thônes, du Chœur Polysons et des écoles de Glapigny, Thuy, La Vacherie et du groupe Thurin. Soutenus par 70 musiciens de l’orchestre symphonique des Alpes et des musiciens de l’Harmonie de Thônes, sous la direction de Martial Renard, ont brillamment interprété cette œuvre populaire et contemporaine. Pour les deux séances, plus de 1 000 spectateurs avaient fait le déplacement. Des chants connusLe public a été mis à contribution pour rejoindre les chœurs dans l’interprétation des chants “Djônia”, “Dianouré” et “Tzanchä” devenus désormais bien connus. Par Jean-Paul CHAVAS, Dauphiné Libéré, 11/06/2013 Thônes Une exaltation à la paix avec “The Peacemakers”L’église Saint-Maurice était bien pleine ce samedi soir, pour le
concert d’ouverture des Vocales, avec une œuvre magistrale de Karl
Jenkins “The Peacemakers” exaltant la paix. Avec pour références tous
“Les artisans de la paix”, depuis Gandhi, le Dalaï Lama jusqu’à Mandela
en passant par Martin Luther King, Mère Thérésa, Anne Franck ou Albert
Schweitzer, chaque pièce de l’œuvre apportait ce souffle d’espoir dont
les effets ne sont pas toujours à la hauteur de l’espérance.
Durant plus d’une centaine de minutes, l’ensemble vocal Corathônes, le chœur maîtrisien du Val de Thônes, l’orchestre symphonique des Alpes et ses solistes, le récitant Jean Le Gléour, sous la direction de Martial Renard, ont enchanté le public. Un tonnerre d’applaudissement a remercié les artistes, pour la plupart amateurs, pour l’énorme travail fourni dans la maîtrise de cette œuvre. Ce lundi, à 20 h 30 à la salle des fêtes, la troupe de 12 comédiens amateurs de jeux de mots savoureux “Les Franglaises” proposera un spectacle musical sous forme d’un jeu interactif avec le public. Il s’agira de retrouver le titre ou l’interprète d’un standard anglophone traduit littéralement en français à la manière de ces traductions automatiques qui flirtent souvent avec le ridicule… Une belle cure de vitamines à consommer sans modération. Par Jean-Paul CHAVAS, Dauphiné Libéré, 27/05/2013 |